Le prix journalier médian dépasse pour la 1ère fois 200 € dans les principales destinations touristiques pour cette période de vacances de Pâques, selon le rapport The Hotel Pricing Outlook du cabinet de conseil Simon-Kucher. Ce tarif médian est en hausse de 8% par rapport à l’année dernière, évitant ainsi le ralentissement que subit le secteur hôtelier.
Selon ce rapport (élaboré à partir d’informations provenant de plus de 2.000 hôtels 3, 4 et 5 étoiles des principales destinations touristiques d’Espagne et d’Europe), cette hausse peut être attribuée, en partie, au fait que Pâques tombe cette année à la mi-avril au lieu du mois de mars, une date plus tardive qui favorise généralement l’optimisme quant au temps, malgré le mois de mars pluvieux qu’a connu toute la péninsule. Pâques : le prix moyen d’un hôtel dépasse pour la première fois 200 €
Le prix journalier médian dépasse pour la première fois 200€ dans les principales destinations touristiques pour cette période de vacances de Pâques, selon le rapport The Hotel Pricing Outlook de la société de conseil Simon-Kucher. Ce tarif médian est en hausse de 8% par rapport à l’année dernière, évitant ainsi le ralentissement que subit le secteur hôtelier.
Le classement des destinations les plus chères est une fois de plus dominé par deux villes andalouses : Séville et Malaga, dont les célébrations de Pâques génèrent une augmentation extraordinaire de la demande par rapport à d’autres périodes normales, bien qu’aucune d’entre elles n’ait connu cette année de fortes hausses. Barcelone et Madrid sont également en tête du classement, avec un prix médian de 254 euros et 245 euros, respectivement. Valence se situe en dessous, avec un prix légèrement supérieur à 200 euros.
Par rapport à la même période de vacances l’année dernière, Barcelone, Madrid et les îles Baléares sont les destinations dont les tarifs médians ont le plus augmenté, de 10 à 29%. Malaga et Séville compensent la forte augmentation qu’elles ont subie l’année dernière, la première n’augmentant que de 2% et la capitale andalouse chutant de 5%, précise le rapport.

Après de fortes hausses dans les îles Canaries l’année dernière, le taux diminue cette année de 7% et reste inférieur à Gérone et aux îles Baléares. Les îles Baléares, après une baisse modérée l’année dernière, ont connu la plus forte augmentation de toutes les régions, passant de 128 à 165 euros pour le taux médian. Alicante retrouve ainsi sa place habituelle en bas du classement à cette période de l’année.
Alors que Séville et Malaga affichent des tarifs supérieurs de 34 à 40% à Pâques par rapport à un week-end normal, d’autres destinations comme Barcelone et Madrid restent plus stables.
Tarifs par type d’hôtel et performance en Europe
Dans les îles Baléares, la croissance des tarifs se concentre sur les segments économique et haut de gamme, tandis qu’à Madrid, elle concerne le haut de gamme et le luxe, avec une légère baisse pour le segment économique. En revanche, Barcelone et Séville présentent des variations plus équilibrées, avec des hausses et des baisses réparties de manière relativement homogène entre les catégories.

L’Hotel Pricing Outlook révèle des tarifs nettement inférieurs à ceux de l’Europe du Nord, à l’exception d’Amsterdam, qui occupe de loin la première place du classement en raison de ses prix généralement élevés. Paris, Madrid et Lisbonne sont proches de la médiane et se situent juste en dessous de la barre des 250 euros par nuit.
Si l’on compare l’augmentation des prix à Pâques par rapport à un week-end normal, on constate qu’Amsterdam arrive également en tête avec une hausse de 23%. Elle est suivie par Lisbonne et Londres, avec une hausse de 11%. En revanche, Berlin est la seule capitale à subir une baisse allant jusqu’à 12%.

« Malgré un certain ralentissement du secteur touristique en 2025, les périodes de forte demande comme Pâques restent une exception. Nous observons des tarifs record en milieu de gamme, dépassant pour la première fois les 200 euros, ce qui représente une croissance de 8% par rapport à l’année précédente. Selon nos calculs, nous assisterons à un ralentissement au fil de l’année. Ce ralentissement inclura les effets de la guerre commerciale initiée par Trump, notamment une dépréciation du dollar et une moindre volonté de voyager de la part des Américains », a déclaré Miguel Afán de Ribera, associé de Simon-Kucher et responsable mondial de l’hôtellerie,
Source : Hosteltur